Aides de l’état pour l’installation d’une chaudière

Les propriétaires des bâtiments doivent tenir compte des législations en vigueur les obligeant à respecter les règles afin d’être conformes aux yeux de la loi. Concernant la mise en place ou le remplacement des chaudières, seuls les modèles à condensation sont permis, sauf exception. Ces systèmes garantissent un taux de performances élevé grâce à l’optimisation de leur rendement et sont moins énergivores. Le tu autem qui peut poser problème aux usagers reste son coût relativement élevé qui n’est pas forcément accessible. L’État a mis en place différentes sortes d’aide afin de soutenir les citoyens dans cette démarche.

Les primes

L’État a instauré ces primes dans l’objectif d’encourager les ménages à remplacer les infrastructures obsolètes par des systèmes plus performants. Ces dispositifs confortent la réduction de la consommation d’énergie pour plus d’économie.

Les personnes qui peuvent prétendre à cette prime doivent respecter certaines conditions. Ce sont :
• la réalisation des travaux par un professionnel RGE ;
• l’occupation des lieux à titre résidence secondaire ou principale par le propriétaire ;
• l’existence du bien depuis plus de 24 mois ;
• l’instruction des démarches effectuées avant l’approbation du devis (pas de devis signé tant que les procédures ne sont pas achevées et que la prime est accordée) ;
• les travaux engagés jusqu’à la fin de 2020 ;
• les personnes n’ayant pas encore obtenu une aide non cumulable ni une prime.

Le crédit d’impôt

Les personnes projetant de remplacer les anciennes chaudières par des dispositifs neufs, à haute performance énergétique, peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt transit énergétique (CITE). Déduction fiscale portée sur la déclaration des revenus, son estimation s’apprécie sur les 5 dernières périodes. Le montant obtenu équivaut à 30 % des dépenses, mais cette proportion s’élève à 50 % lorsque les travaux s’accompagnent d’une installation de cuves à fioul. Exception confirmant la règle, le taux attribué pour une chaudière fioul à condensation est de 15 %. Dans tous les cas, la déduction obtenue est plafonnée à 16 000 euros pour un couple et à 8 000 euros pour une personne seule. Une majoration de 400 euros par enfant vient s’y ajouter. Cette dernière est portée à 200 euros par enfant lorsque les petits sont sous garde alternée.

Les conditions à remplir pour prétendre à cette aide sont :
• la réalisation des travaux par une entreprise RGE ;
• pour les dépenses effectuées jusqu’à la fin de l’année 2019 ;
• la demeure doit avoir existé depuis plus de 2 ans et doit absolument être une résidence principale.

L’éco prêt à taux 0

Ce prêt est accordé aux syndicats de copropriétaires, aux occupants des lieux et aux propriétaires bailleurs. Il est effectif jusqu’à la fin de l’année 2021 et se caractérise par le non-paiement des intérêts de la part des bénéficiaires. C’est l’État qui se charge de ces intérêts. Les conditions pour en bénéficier sont plus souples puisque son octroi n’est aucunement lié aux revenus. Il faut confier les travaux à une entreprise qualifiée RGE.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)

Cette structure est en faveur des ménages modestes et fournit son aide (prime précarité énergétique) afin de permettre à ces derniers de financer l’acquisition et la mise en place d’une nouvelle chaudière. Les principales conditions y afférentes sont le nombre de personnes qui compose le foyer et les revenus. Ce soutien est cumulable avec le crédit d’impôt.